mardi 19 juin 2018

Les femmes africaines sont des leaders nées, selon Dominique Nouvian Ouattara (1ère Dame Côte d’Ivoire )

Nous publions une tribune exclusive de la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara sur la résilience de la femme africaine.

Si elles font encore face à de nombreux obstacles, les femmes africaines sont de plus en plus nombreuses à exercer leur leadership. Une chance pour l’ensemble du continent.
Ambitieuse, courageuse, solidaire, résiliente : la femme africaine a des rêves et des projets plein la tête. Sans attendre que l’aide vienne d’en haut, elle compte bien se donner les moyens de les réaliser. Elle agit, elle pense, elle crée pour bâtir une Afrique toujours plus en phase avec son temps, une Afrique pleinement actrice de la mondialisation, une Afrique qui rayonne au-delà de ses frontières.

L’ASCENSION DES FEMMES VA DANS LE SENS DE L’HISTOIRE

Cette irrésistible ascension des femmes africaines va dans le sens de l’histoire. Partout sur le continent, les femmes accèdent, enfin, à de plus amples responsabilités. Cela se vérifie, notamment, dans la sphère politique. Si les femmes occupent seulement 20% des sièges au parlement sur tout le continent, certains pays comme le Rwanda (64%), le Sénégal (44%) ou l’Afrique du Sud (42%) montrent l’exemple. Inscrivons-nous dans leurs pas !
Mais c’est sans doute dans la sphère économique que le leadership féminin s’impose avec le plus d’évidence. Sur le continent, les femmes représentent d’ores et déjà 27% des entrepreneurs : presque un sur trois. 63% des bénéficiaires du microcrédit africain sont des femmes. Et je suis particulièrement fière du fait qu’en Côte d’Ivoire, plus de 60% de nos entreprises soient dirigées par des femmes.
Un volontarisme qui se traduit par la présence régulière de femmes ivoiriennes dans les classements mettant à l’honneur les femmes d’affaires du continent. Qu’il s’agisse de Janine Kacou Diagou, Directrice du groupe bancaire et assurantiel NSIA, de Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport et Logistics en Côte d’Ivoire, de Lala Moulay Ezzedine, Présidente du Conseil d’Administration de la Bank of Africa en Côte d’Ivoire ou de Kadi Fadika, Directrice générale associée de la société de bourse Hudson and Cie, toutes se distinguent par leur ambition, leur courage et leur détermination.

LE LEADERSHIP FÉMININ, UN CHEMIN LONG ET DIFFICILE

Ces réussites sont bienvenues. Elles témoignent de ce que les Africaines prennent leur destin en main. Mais elles ne doivent pas nous faire oublier ni minorer les nombreux défis auxquels sont encore confrontées les femmes sur notre continent. Aujourd’hui comme hier, s’imposer dans une société patriarcale est un véritable parcours de la combattante.
Dans leur chemin vers le sommet, les femmes africaines souffrent encore de nombreux préjugés systémiques. Elles sont, très souvent, reléguées à leur rôle de mère. S’occuper de sa famille et des tâches ménagères représente un véritable « second emploi », qui les empêche de gravir les échelons à la même vitesse qu’un homme. Et, quand elles y arrivent, elles font face à l’hostilité et au dénigrement d’un monde du travail encore largement dominé par les hommes. Les femmes doivent travailler plus durement qu’eux pour réaliser leurs ambitions.
Si la plupart des obstacles légaux ont disparu, la société africaine est encore façonnée par de nombreuses traditions, qui ont pour conséquence de maintenir les femmes dans une situation de subordination. Certaines pratiques coutumières les empêchent de poursuivre leur scolarité au-delà du primaire. Plus que de nouvelles législations, c’est de nouvelles perceptions dont l’Afrique a besoin.
Les obstacles à l’ascension des femmes sont encore nombreux. Les femmes africaines doivent s’armer de courage, d’une détermination à toute épreuve, et être solidaires entre elles si elles veulent relever les défis qui sont les leurs et accéder à davantage de responsabilités. Elles doivent, aussi, être encouragées, accompagnées concrètement dans leurs démarches de création d’entreprise, afin de se soustraire aux simples tâches ménagères ou au travail informel.

MON ENGAGEMENT POUR L’ÉMANCIPATION DES FEMMES

C’est dans ce sens que je maintiens mon engagement auprès du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qui, depuis 2012, a permis à 130 000 Ivoiriennes d’entreprendre des activités génératrices de revenus. Il s’agit du programme de financements le plus important, en du pays. Il s’adresse à toute femme majeure qui a un projet d’activité génératrice de revenus et qui a un besoin de financement compris entre 30 000 et 500 000 Francs CfA. Ces aides sont nécessaires pour permettre à ces entrepreneures en herbe de porter et de pousser leur projet plus loin. Pour les femmes-mères, cet argent est gage d’autonomisation , il leur permet d’appréhender plus sereinement le développement de leur activité.
Le FAFCI est passé d’1 milliard de FCFA à 10 milliards en l’espace de 6 ans. De plus en plus de femmes bénéficient d’aides de ce fonds pour mener à bien leurs projets.  Le 1er mars 2018, ce sont dix chèques d’un montant de 100 000 Francs CFA qui ont été offerts aux femmes de Diandéguéla, dans la localité de Minignan.
Autant d’actions concrètes qui ont été récompensées par le prix AllAfrica du leadership féminin, remis en mars.. Plus que jamais, la femme africaine est l’avenir de notre continent.
Dominique Nouvian Ouattara
Première Dame de Côte d’Ivoire

1 commentaire:

  1. La maladie du vih au cours des 3 dernières années et des douleurs difficiles à manger et la toux sont des cauchemars, en particulier la première année. À ce stade, le système immunitaire est sévèrement affaibli et le risque de contracter des infections opportunistes est beaucoup plus grand. Cependant, tous les séropositifs ne développeront pas le sida. Plus tôt vous recevrez un traitement, meilleur sera votre résultat. J'ai commencé à prendre des antirétroviraux pour éviter une mort prématurée, mais je croyais en Dieu qui me guérirait un jour. En tant que brevet pour le VIH, nous vous conseillons de prendre des traitements antirétroviraux pour réduire nos chances de transmission du virus à d'autres personnes, il y a quelques semaines, je suis allé à la recherche sur Internet si je pouvais obtenir des informations sur le traitement du VIH par la phytothérapie. Sur ma recherche, j'ai vu le témoignage d'une personne qui avait été guérie du VIH et qui s'appelait Achima Abelard. et un autre brevet concernant le virus de l’herpès, Tasha Moore, témoignant à propos de ce même homme, appelé le Dr Itua Herbal Center.J'ai été ému par le témoignage et je l'ai contacté par son adresse Email.drituaherbalcenter@gmail.com. Nous avons bavardé et il m'a envoyé une bouteille de la médecine je l'ai bu comme il me l'avait demandé. Après l'avoir bu, il me demande de passer un test pour savoir comment j'ai mis fin à ma vie de brevet d'invention du VIH, je suis guéri et libre d'Arv Pills. Je lui en serai toujours reconnaissant. Drituaherbalcenter .Ici son numéro de contact +234 8149277967 ... Il m'assure qu'il peut guérir la maladie suivante..Virus, Cancer, Virus de l'herpès, Maladie de Lyme, Épilepsie, Cancer de la vessie, Cancer colorectal, Cancer du rein, Cancer du rein, Leucémie, Cancer du poumon, Lymphome non hodgkinien, Peau Cancer, Lupus, Cancer utérin, Cancer de la prostate, Fibromyalgie, SLA, Hépatite, CTPD, Maladie de Parkinson. Maladie génétique, Fibrodysplasie, Fibrodysplasie évolutive, Syndrome de toxicité pour la fluoroquinolone, Syndrome de toxicité du foie / du rein, Inflammation des hommes et des femmes, Maladie , Diabète, fibromes ...

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