La Première dame, Dominique Ouattara, a demandé aux Premières dames, hier, à Addis-Abeba, de mobiliser de nouvelles ressources dans la lutte contre le Sida. C’était lors de la 19e assemblée générale ordinaire de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le Vih/Sida (Opdas). Cette rencontre avait pour thème : "S’appuyer sur 15 ans d’engagement pour exploiter le dividende démographique de l’Afrique en faisant la promotion des besoins des adolescents et de leur accès à des services de santé adaptés aux jeunes’’ et plusieurs sous-thèmes. Dominique Ouattara a fait sa communication sur le sous-thème : "Quel est le rôle des Premières dames africaines dans la facilitation des investissements dans la santé des secteurs privés ?"
Pour elle, il est vrai que de nombreux progrès ont été réalisés. Mais pour atteindre l’objectif lancé par le Programme commun des Nations unies sur le Vih/Sida (Onusida) qui est d’éradiquer cette maladie, il faut des ressources additionnelles. (...) L’Onusida a lancé l’objectif 90-90-90 pour l’éradication du Vih/Sida d’ici à 2020.
Toutefois, la problématique du Vih/Sida dans nos pays est si complexe qu’il est impératif de rechercher de nouvelles ressources pour atteindre cet objectif. Dans cette optique, notre rôle, en tant que Premières dames, est de conduire des plaidoyers pour contribuer à la mobilisation de ressources matérielles, financières et humaines, tant au niveau national qu’international, afin d’appuyer nos gouvernements”, a-t-elle dit. Les actions à mener doivent être, selon elles, orientées vers le secteur public pour un meilleur équipement des hôpitaux et centres de santé en Afrique : ”11 s’agit, à travers ces échanges, de susciter davantage notre implication dans la promotion des investissements du secteur privé pour la santé de nos populations. Aussi notre engagement commun devrait-il aboutir à la mise en place de politiques et de stratégies basées sur un partenariat public-privé, en vue de lutter efficacement contre la pandémie du Vih/Sida”.
La Première dame a donné deux exemples de réussite en la matière. C’est la coopération entre les firmes pharmaceutiques Merck et Alere et l’organisation d’achat de médicaments, Unitaid et la Fondation Elizabeth Glaser, spécialisée dans la prévention du Vih/Sida chez les enfants. Il s’agit de la fourniture d’appareils médicaux performants, désignés «points of care», permettant le diagnostic précoce et rapide du Vih/Sida chez les nourrissons et permettant ainsi leur prise en charge immédiate.
En sa qualité d’ambassadeur spécial de l’Onusida pour l’élimination de la transmission mère-enfant du Vih/Sida et la promotion du traitement pédiatrique, elle s’est également prononcée sur la problématique des médicaments dans le traitement des enfants. Dominique Ouattara trouve "inadmissible” que les enfants atteints du Sida soient traités avec des médicaments destinés aux adultes. Elle a donc invité ‘les firmes pharmaceutiques et nos généreux partenaires à renforcer la mise à disposition d’antirétroviraux, spécifiquement dans leur forme pédiatrique, pour une meilleure prise en charge de nos enfants.” L’épouse du Président de la République a aussi plaidé pour la formation continue des différents acteurs impliqués dans le processus de lutte contre le Sida.
La Première dame du Tchad, Hinda Deby Itno, présidente de cette plénière, a réaffirmé l’engagement, au nom de ses sœurs, de tirer les meilleurs profits du dividende démographique de l’Afrique »
Au cours de cette rencontre, la Première dame d’Éthiopie, Roman Tesfaye, a été élue pour tenir, pendant deux ans, les rênes de l’organisation.
Pour elle, il est vrai que de nombreux progrès ont été réalisés. Mais pour atteindre l’objectif lancé par le Programme commun des Nations unies sur le Vih/Sida (Onusida) qui est d’éradiquer cette maladie, il faut des ressources additionnelles. (...) L’Onusida a lancé l’objectif 90-90-90 pour l’éradication du Vih/Sida d’ici à 2020.
Toutefois, la problématique du Vih/Sida dans nos pays est si complexe qu’il est impératif de rechercher de nouvelles ressources pour atteindre cet objectif. Dans cette optique, notre rôle, en tant que Premières dames, est de conduire des plaidoyers pour contribuer à la mobilisation de ressources matérielles, financières et humaines, tant au niveau national qu’international, afin d’appuyer nos gouvernements”, a-t-elle dit. Les actions à mener doivent être, selon elles, orientées vers le secteur public pour un meilleur équipement des hôpitaux et centres de santé en Afrique : ”11 s’agit, à travers ces échanges, de susciter davantage notre implication dans la promotion des investissements du secteur privé pour la santé de nos populations. Aussi notre engagement commun devrait-il aboutir à la mise en place de politiques et de stratégies basées sur un partenariat public-privé, en vue de lutter efficacement contre la pandémie du Vih/Sida”.
La Première dame a donné deux exemples de réussite en la matière. C’est la coopération entre les firmes pharmaceutiques Merck et Alere et l’organisation d’achat de médicaments, Unitaid et la Fondation Elizabeth Glaser, spécialisée dans la prévention du Vih/Sida chez les enfants. Il s’agit de la fourniture d’appareils médicaux performants, désignés «points of care», permettant le diagnostic précoce et rapide du Vih/Sida chez les nourrissons et permettant ainsi leur prise en charge immédiate.
En sa qualité d’ambassadeur spécial de l’Onusida pour l’élimination de la transmission mère-enfant du Vih/Sida et la promotion du traitement pédiatrique, elle s’est également prononcée sur la problématique des médicaments dans le traitement des enfants. Dominique Ouattara trouve "inadmissible” que les enfants atteints du Sida soient traités avec des médicaments destinés aux adultes. Elle a donc invité ‘les firmes pharmaceutiques et nos généreux partenaires à renforcer la mise à disposition d’antirétroviraux, spécifiquement dans leur forme pédiatrique, pour une meilleure prise en charge de nos enfants.” L’épouse du Président de la République a aussi plaidé pour la formation continue des différents acteurs impliqués dans le processus de lutte contre le Sida.
La Première dame du Tchad, Hinda Deby Itno, présidente de cette plénière, a réaffirmé l’engagement, au nom de ses sœurs, de tirer les meilleurs profits du dividende démographique de l’Afrique »
Au cours de cette rencontre, la Première dame d’Éthiopie, Roman Tesfaye, a été élue pour tenir, pendant deux ans, les rênes de l’organisation.
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