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Dominique Ouattara pour l'intensification des efforts |
La Première Dame
Dominique Ouattara, présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cns), a donné les facteurs qui favorisent ce phénomène, hier mardi 11 juillet 2017, au Plateau. Ces informations ont été livrées à l’occasion de la commémoration de la 15ème journée mondiale contre le travail des enfants (Jmte). Selon elle, ce sont les conflits et les catastrophes qui engendrent bien souvent la dégradation des habitations et des infrastructures de base servant à la prise en charge des enfants, telles que les écoles, les cantines scolaires, les hôpitaux ou encore les centres sociaux. Elle a ajouté d'autres conséquences.
«Les revenus des familles sont fortement réduits ou parfois même inexistants, les forçant ainsi à fuir les zones à risques, à la recherche d'un environnement sûr et de nouvelles ressources matérielles », a déploré Mme Ouattara. Et d’évoquer que la cellule familiale devenue extrêmement vulnérable, ne constitue plus une protection suffisante pour l’enfant. « Ces derniers courent malheureusement le risque d'être livrés à toutes sortes d'abus qui mettent leurs vies en danger », a-t-elle regretté. Pour l'épouse du chef de l'État de Côte d'ivoire, la solution à cette préoccupation impose des actions vigoureuses. Cela passe, dira-t-elle, par l’information des populations sur les droits et la protection des enfants en temps de paix, le renforcement des mécanismes de prise en charge des enfants et la mise en place d’outils de prévention efficace contre le phénomène du travail des enfants. Au regard des enjeux, la présidente du Cns soutient qu'il reste encore beaucoup à réaliser. Elle dit compter sur les conclusions du panel, qui a eu pour thème «Protection des enfants contre le travail des enfants en situation de conflits et de catastrophe : cas de la Côte d'ivoire », un point de cette célébration. Ces conclusions, dit-elle, "nous offrent l'opportunité d'explorer de nouvelles pistes de solutions et d’intensifier nos actions pour le bien-être de nos enfants”. Le ministre de l'Emploi et de la protection sociale, Jean-Claude Kouassi, président du Comité interministériel de la lutte contre la traite et le travail des enfants (Cim), est formel sur les facteurs qui favorisent ce phénomène. «Les conclusions des études les plus récentes nous indiquent que la pauvreté des ménages constitue la principale cause de travail des enfants », a soutenu le ministre. Il a rappelé qu'en guise de solutions, en plus des programmes spécifiques mis en œuvre, le gouvernement a inscrit des actions visant l'élimination des pires formes de travail des enfants dans des programmes globaux de développement humain durable. La présidente du parlement des enfants, Mlle Lath Akaffou Marie, a interpellé le gouvernement sur ces mêmes facteurs favorisant le travail des enfants et salué les efforts consentis par le gouvernement pour promouvoir leurs droits.
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Les actions concertées du CNS et du CIM ont permis de faire reculer le phénomène de Travail des Enfants |
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Madame Dominique Ouattara a parrainé la commémoration de la JMTE 2017 |
Nous saluons votre engagement pour mettre fin au fléau de la lutte contre le travail des enfants. Le travail des enfants est une réalité. C'est la conjugaison des efforts des uns et des autres qui mettra définitivement fin à ce mal.
RépondreSupprimerLes conflits armés et les catastrophes ont un impact dévastateur sur la vie des enfants. Ils sont souvent employés dans des guerres. Disons non à tout ça.
RépondreSupprimerLa communauté internationale s’est engagée à éliminer toutes les formes de travail des enfants d’ici à 2025. Votre combat est donc noble Madame la Première Dame. Nous vous soutenons.
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