mercredi 1 octobre 2014

Dominique Ouattara: Une vagabonde de la charité


Du 14 au 17 Septembre 2014, la région de l’Iffou a reçu le couple Présidentiel ivoirien dans le cadre d’une visite d’Etat. Aux affaires depuis 2011, le Président Alassane Ouattara a institué des visites tournantes dans l’ensemble des régions du pays. L’objectif de ces tournées est d’apporter le développement aux populations. Fait marquant lors de ces visites d’Etat : le Président Alassane Ouattara a toujours été accompagné par son épouse, la Première Dame, Dominique Ouattara. La présence de la Première Dame ivoirienne aux côtés de son époux, lors de ces tournées, loin d’être un fait du hasard, répond à un besoin primordiale.  
Mettant à profit ces différents séjours, comme nous avons pu le constater lors des précédentes visites d’Etat, la Première Dame, Dominique Ouattara va au contact des populations. La First Lady va plus loin, car elle leur témoigne sa solidarité et son soutien en leur apportant un mieux-être social. Pragmatique,  Dominique Ouattara, fervente militante de l’humanitaire, croit mordicus comme fer, qu’il est possible de lutter efficacement contre la pauvreté en aidant les femmes. C’est pourquoi elle a décidé d’aider cette frange de la population. Aux côtés de son  époux, elle va à la rencontre des franges les plus faibles de la société ivoirienne. « Au début, j’avais peur d’aller seule dans certaines régions, explique-t-elle, mais depuis qu’Alassane (Le Président Alasse Ouattara, Ndlr)  a commencé sa campagne et que je vois qu’il est très bien reçu dans tout le pays, je me rends partout sans crainte», a-t-elle témoigné dans une revue française. Depuis ce moment, Mme Dominique Ouattara ne rate aucun déplacement de son époux pour aller vers ses concitoyens. Cette crainte, elle l’a eu depuis qu’elle a échappé en 2000, sous le régime du Général Robert Gueï,  à une tentative d’enlèvement en plein Plateau, la cité des affaires d’Abidjan.  Un évènement dont le souvenir l’a longtemps fait frissonner. Mais ce triste souvenir  est désormais derrière celle que la presse ivoirienne a surnommée affectueusement : « la vagabonde de la charité » à cause son engagement, depuis de nombreuses années, pour la cause des plus faibles. Car, « la vagabonde la charité » n’a pas attendu que son époux soit aux affaires pour aider son prochain. 
Dominique Ouattara est arrivée en Côte d’Ivoire en 1975, en compagnie de son premier époux, qui travaillait pour la coopération française. Elle-même était employée à l’agence des Nations unies. Veuve à 30 ans, elle se lance dans les affaires et prend, en 1979, la tête de l’Agence internationale de commercialisation immobilière (AICI), devenue plus tard le groupe AICI International. En 1991, elle épouse Alassane Dramane Ouattara, qui était alors Premier ministre.
En 1996, Dominique Ouattara rachète les franchises de Jacques Dessange aux États-Unis. Elle est aussi propriétaire de la marque Nostalgie Afrique. En 2000, elle reçoit à Venise le prix Leading Women Entrepreneurs of the World. Au nom de la fondation Children of Africa, qu’elle a créée en 1998, elle vient en aide aux plus démunis. « J’ai toujours été meurtrie de voir la pauvreté autour de moi, explique-t-elle. Alors j’ai cherché à aider les gens avec les moyens dont je disposais. Lorsque mon mari travaillait pour le FMI, je l’ai accompagné dans plusieurs de ses missions en Afrique et j’ai eu envie d’étendre ce que je faisais en Côte d’Ivoire à toute l’Afrique. » La fondation est aujourd’hui présente dans dix pays du continent.
Pour financer ses actions humanitaires, Dominique Ouattara utilise son riche carnet d’adresses. Des stars du show-biz ou des personnalités telles qu’Albert de Monaco ou la princesse Ira de Furstenberg, qui est aussi marraine de la fondation, lui apportent leur aide. Dominique Ouattara passe son temps entre deux avions, fait souvent escale à Paris, où se trouve le siège de son agence, et parfois à Mougins, sur la Côte d’Azur, où le couple possède une résidence.
Ses rares moments de libre sont meublés par la lecture et la musique classique.
Dans son magnifique cabinet, rue Washington Booker, dans le quartier huppé de Cocody, Dominique Ouattara reçoit ses visiteurs, mais aussi et surtout,  les personnes venant solliciter  l’aide de sa fondation.  Après l’accession de son époux à la magistrature suprême, Dominique Ouattara a quitté  ses affaires pour se focaliser sur ses œuvres humanitaires.  Mission qu’elle accompli avec brio et surtout pour le bonheur des ivoiriens.   

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