Attachée à la question de la défense et de la protection des droits des enfants et des femmes, la Première dame de Côte d’ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children of Africa, ne ménage aucun effort quand il s’agit de cette frange de la population.
Ainsi, dans la perspective de l’ouverture très prochaine de l’hôpital Mère-enfant de Bingerville qu’elle a réalisé, elle a, au cours de la visite officielle de deux jours (12 et 13 septembre) du Président de la République, au Portugal, voulu s'enrichir, d’autres expériences en la matière.
C’est alors qu’elle s’est rendue, hier mercredi, à la Fondation Champalimaud située au bord du fleuve Tage, entre la Tour de Bélem et le Quai de Pedrouços (symbole du travail en mer). Il s’agit d’une fondation privée de recherche biomédicale avancée et de soins cliniques d'excellence. La fondation entreprend aussi des recherches dans les domaines de la neuroscience, de la déficience visuelle et de l’oncologie.
Dominique Ouattara a pu se faire une idée de cette institution privée d’utilité publique créée en 2004, selon la dernière volonté inscrite du richissime homme d’affaires Antonio Champalimaud. Elle a visité les différents compartiments du Centre de recherche scientifique multidisciplinaire pour l’inconnu (The Champalimaud Centre for the unknown), l’hôpital et le laboratoire Hitech, en passant par un service de radiothérapie de dernière génération. Elle a été émerveillée par le « médecin robot », capable d’assister un patient à la maison et de transférer les données et images médicales au médecin du centre. « J’ai été agréablement surprise et particulièrement impressionnée par ce centre de recherche qui comprend un hôpital et un centre de recherche sur le cancer et les maladies neuro-végétatives. C’est un centre que je n’ai jamais vu, un centre extrêmement perfectionné, avec des méthodes innovantes, des équipements à la pointe du progrès », s’est réjouie la Première dame dont la Fondation Children of Africa envisage un partenariat avec la fondation Champalimaud dans le cadre l’ouverture de l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville. Ce qui pourrait profiter à tout le système de santé en Côte d’ivoire. Auparavant, mardi, dans l’après-midi, Dominique Ouattara a visité une autre institution, la Fondation Ricardo Espirito Santo Silva, en compagnie des ministres de la Culture et de la Francophonie de Côte d’ivoire, Maurice Bandaman et son homologue du Portugal. Cette Fondation créée en 1953 par Ricardo Espirito, ancien banquier, amoureux de l’art et collectionneur d'objets d'art, œuvre à la promotion de l’artisanat et la restauration des œuvres anciennes. Cette institution dispose d’un musée de 18 ateliers de restauration d’œuvres d’art anciennes et de deux écoles pour les jeunes. Là encore, Dominique Ouattara a dit toute sa joie devant le travail effectué dans ces ateliers. «Nous constatons que ce travail, aujourd’hui, se perd malheureusement. Et pourtant c’est un très beau travail d’artisanat dans les domaines du bois, du textile, de la marqueterie, de l’orfèvrerie. Je pense que la Côte d’Ivoire a beaucoup à apprendre dans ce domaine >>, a-t-elle déclaré. A ce niveau, la direction de la Fondation Ricardo Espirito s’est dit disposée à accueillir des jeunes Ivoiriens dans ses ateliers. Ce, dans le cadre des échanges culturels qui viennent de se formaliser à travers une signature de convention qui a eu lieu mardi, entre les deux ministères techniques du Portugal et de Côte d’Ivoire»
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