mardi 21 avril 2015

SARA 2015 : Les enjeux de la participation du CNS de Dominique Ouattara

Dominique Ouattara au SARA 2015
La Première Dame, Dominique Ouattara a su insuffler une dynamique dans le processus de lutte contre le travail des enfants. Ce dynamisme et le travail abattu sur le terrain ont permis au département américain de revoir le reclassement du  pays  parmi les pays utilisant la main d’œuvre infantile. Ainsi pour arriver à de tel résultat, le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS) ne rate aucune occasion pour communiquer sur ses actions, mais aussi, sensibiliser les mass. Dans ce cadre le Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) a été une excellente vitrine  pour ce comité d’être en contact avec le monde paysan et les décideurs d’une part et la population d’autre part.
 
Ainsi du 03 au 12 Avril 2015, la troisième édition du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA 2015) s’est tenue, sous la présidence  du Président Alassane Ouattara, après les éditions de 1997 et 1999, organisées par le Ministre d’Etat Lambert Kouassi Konan. 16 années après, le SARA avait pour objectif de promouvoir la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles ivoiriens afin d’y attirer des investissements durables, car, ce secteur représente plus de 30% du PIB, et 70% des recettes d’exportation ; et la Côte d’Ivoire est, le premier producteur mondial de cacao. 
Le SARA  a enregistré, 607 exposants composés d’entreprises et d’institutions comme le Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la Traite , l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), présidé par la Première Dame Dominique Ouattara, qui a décidé de mener un véritable combat contre ce phénomène qui s’est accentué depuis 1998, notamment dans les plantations de Café et de Cacao. L’une des conséquences du développement de ce fléau a été l’effritement de l’image de la Côte d’Ivoire et la mévente du cacao ivoirien. 
Plate-forme d’opportunités d’investissements, le SARA est aussi, un haut lieu de rendez-vous de l’ensemble des acteurs du secteur agricole, particulièrement les agriculteurs.  A cette occasion, le CNS y a tenu un Stand de sensibilisation de proximité qui a touché plus de 2000 visiteurs (Présidents d’Institutions, des Ministres, acteurs du secteur agricoles, des chefs d’entreprises, des fonctionnaires, des étudiants, des ménagères, des élèves) sur l’effort national en matière de  lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants dans des domaines clés, mais aussi distribué des guides d’information et de sensibilisation sur le phénomène à plus de 4000 visiteurs.

Dans le domaine de la protection des Enfants

L’amélioration de l’accès des Enfants à l’éducation vise à créer un environnement institutionnel protecteur de l’enfant en vue de la réduction des facteurs de vulnérabilité. C’est pourquoi, à la fin de l’année 2014, la Côte d’Ivoire a adopté, la loi rendant l’école obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 15 ans.
Par ailleurs , dans le cadre du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), 750 000 kits scolaires ont été distribués et 60 000 tables-bancs fournis pour la rentrée scolaire 2013-2014 ; 100 logements d’enseignements ont été construits en 2012, ainsi que 6000 salles de classe sur l’ensemble du territoire National de 2011 à 2013 ; 110 écoles primaires et 223 salles de classe ont été construites ou rénovées ; 137 logements construits de de 2012 à 2014, 32 cantines scolaires construites de 2012 à 2014 ; 10891 kits scolaires ont été distribués de 2012 à 2014 et 590 allocations familiales octroyées par le Conseil Café-Cacao et les Entreprises du chocolat dans la zone cacaoyère.  Aussi,  pour la rentrée scolaire 2013-2014, le Ministère de l’Education Nationale avec l’appui de l’Unicef a distribué, 60.000 kits scolaires, en plus de 6600 kits distribués par la Fondation Children Of Africa, membre du CNS. Enfin, grâce à l’appui des Entreprises du chocolat 176 jugements supplétifs ont été établis au profit des enfants non déclarés à l’état civil.
Si l’enquête de l’Université américaine Tulane University Paysan Center for International Development est en cours de réalisation en vue d’avoir une connaissance exacte du nombre d’enfants assujetti à la traite et aux pires de travail des enfants , les enquêtes globales réalisées dans la plupart des pays en développement montrent que la majorité des enfants victimes de ce phénomène travaillent dans l’agriculture plus particulièrement.  
Dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie des producteurs de cacao
L’amélioration des conditions de vie des communautés de cacaocultures vise à réduire les risques d’utilisation de la main d’œuvre infantile dans les plantations de cacao. Elle se traduit par des actions de développement communautaires.  Ainsi, la Fondation International Cocoa Initiative (ICI), membre du CNS, et ses partenaires avec l’avec l’appui des communautés elles-mêmes ont réalisé, 1097 actions de développement communautaire au titre de l’année 2013.
Par ailleurs, en vue d’accroître le revenu des producteurs, le Conseil Café-Cacao a distribué, des produits phytosanitaires et des semences améliorées aux producteurs. Ce sont, 320 000 produits phytosanitaires sanitaires ; 40 470 hectares de semences améliorées  de cacao ; 770 000 hectares d’insecticides ; 345 000 hectares de fongicides à la faveur de la campagne 2013-2014 ; 720 Communautés productrices de cacao appuyées ; 122 forages réalisés ; 318 pompes hydrauliques villageoises réalisées ; 03 villages électrifiés et 16 ambulances équipées et médicalisées offertes en 2013. Enfin, en 2013,  les Entreprises du chocolat et les Organisations du Cacao ont réalisé, 617 AGR, construit  94 hydrauliques villageoises améliorées et 14 dispensaires.
Cela dit, toutes les actions du Comité National de Surveillance , du Comité Interministériel (CIM) , des partenaires telles que les Agences du Système des Nations Unies, les organisations non gouvernementales, ainsi que les entreprises de la filière cacaoyère ont permis, à la Côte d’Ivoire d’être reclassée à un niveau supérieur par le Département d’Etat Américain au rang des pays qui ont des efforts pour éloigner les Enfants de ce fléau, et plus spécifiquement des plantations.

L’engagement de la Côte d’Ivoire  pour éradiquer de manière significative la traite et les pires formes de travail des Enfants s’est manifesté, par un important effort financier évalué à plus de de 9 034 401 073 francs CFA sur la période cumulée de 2012 et 2013, $ 18 068 802,146 US de la part du Gouvernement. 
Cette dynamique va se poursuivre et s’intensifier à travers des actions de remédiation plus spécifiques et plus affinées grâce à la cartographie exacte du phénomène qui permettra d’établir l’enquête 2013 de l’Université de Tulane sur le travail des enfants dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire. 
Dans l’attente, le CNS avec à sa tête la Première Dame Dominique Ouattara multiplie, les actions de sensibilisation. Ainsi, comme lors de sa rencontre de sensibilisation et d’échanges avec les producteurs de Cacao à San-Pedro, le 17 Mai 2014, le vendredi 10 Avril 2015, au Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA) a sensibilisé les ivoiriens et les particulièrement les visiteurs. « Pour la lutte contre le travail des Enfants, vous savez que tout mon Comité se bat (le Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants, ndlr), le Gouvernement également, pour que les Enfants ne travaillent plus dans les plantations, dans les lieux domestiques, un peu partout. C’est le lieu ici, en ce qui concerne l’agriculture, de pouvoir dire ici stop au travail des Enfants ».


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