lundi 23 juin 2014

Droit des enfants: Le cri de cœur de Dominique Ouattara

Dominique Nouvian
Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d'Ivoire
Cette année, la Côte d’Ivoire a commémoré  du 10 au 16 Juin la semaine de l’enfant.  Une première  pour ce pays  qui s’est engagé grâce à sa Première Dame,  Dominique Ouattara dans la défense des droits des personnes  en général et des enfants en particulier à travers une vaste campagne de lutte contre le travail des enfants.  
La Première Dame, Dominique Ouattara  n’a ménagé aucun effort, depuis la création du Comité National de Surveillance (CNS) pour  attirer l’attention des ivoiriens sur la nécessité de protéger les enfants.
Un  travail herculéen pour ce pays qui a connu plus de 10 ans de crise politique avec à la clé une guerre post-électorale. Mais grâce à la détermination de « Maman Dominique », comme l’appelle chaleureusement les ivoiriens, l’effort du pays est reconnu au plan international. Une reconnaissance qui  a emmené le département d’Etat américain a revoir la position de la Côte d’Ivoire dans son rapport sur la traite des personne en 2013.  Ainsi, le pays est passé de la catégorie 2 sous surveillance à la catégorie 2 tout court.  Mais, au-delà  de cette reconnaissance internationale, c’est bien le cri de cœur de Dominique Ouattara qui a fait bouger les lignes. Car, le pays est engagé depuis plus d’une décennie dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants.   Et tous les observateurs de vie sociale restent unanimes que la détermination de Dominique Ouattara a permis de booster  la campagne  de lutte. Par ailleurs,  la Première Dame ivoirienne a pu réaliser l’union « sacrée » des acteurs  impliqués dans le processus de remédiation du phénomène.   Des écoles et des cantines; des centres hospitaliers et bien d’autres commodités sont apportés aux populations vivant dans les zones de production de cacao et de café par les firmes producteurs. Aujourd’hui, plus que jamais les producteurs comprennent la nécessité  de scolariser les enfants. Ils comprennent que l’un des droits inaliénables des tout-petits   c’est celui d’avoir accès à l’éducation.  
Aujourd’hui, les structures du gouvernement, les producteurs de café-cacao ; les ONG internationales et nationales  embauchent  le même son de trompette : «La Place des enfants est à l’école ».
Dominique Folloroux

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire