lundi 27 avril 2015

Dominique, le premier soutien de Ouattara

“Derrière un grand homme se cache une grande dame”, dit l’adage. Mais, derrière Alassane Ouattara se cache une femme exceptionnelle : Dominique Ouattara. C’est en 1984, qu’ils se rencontrent. Alassane Ouattara est vice-gouverneur de la BCEAO et elle, une femme d’affaires. Sept ans plus tard, exactement le 24 août 1991, le couple se marie dans le XVIème arrondissement à Paris.

Depuis, Dominique Ouattara a été de tous les instants de la lutte de son époux pour l'accession à la magistrature suprême du pays. Elle a toujours su répondre présente, quand et là où il le fallait. Quand ils traversaient des moments de doute, elle trouvait toujours les mots justes pour réconforter Alassane Ouattara et surtout lui donner la force de ne pas baisser les bras, d’aller jusqu’au bout de son rêve, de son idéal d’apporter une vie meilleure aux Ivoiriens.
Si Alassane Ouattara en est là où il est aujourd'hui, il le doit en grande partie à Dominique Ouattara, qui a su l’entourer de l’affection et de l’amour dont il avait besoin, mais a su également lui prodiguer de sages conseils. Preuve de son engagement sans faille aux côtés du chef de l’Etat, elle s’est désengagée, après son accession à la magistrature suprême du pays, de toutes ses sociétés, pour se consacrer pleinement à sa fonction de Première Dame.
Ce qui est fascinant chez Dominique Ouattara, c’est qu’elle n’interfère pas dans la gestion des affaires de l’Etat ou encore politiques, contrairement à beaucoup d’autres First Lady du continent.
Ce qui l’intéresse, avant tout, c’est de faire parler son grand cœur, en venant en aide aux couches les plus défavorisées de la société. Déjà, avant même que son époux ne soit élu Président de la République, Dominique Ouattara faisait des œuvres sociales, avec sa Fondation Children of Africa, qui initie des activités dans quatre secteurs : la santé (campagne de vaccination contre la méningite et la fièvre typhoïde ; caravanes ophtalmologiques), l’éducation (distribution de kits scolaires, bibliobus), le social et l’octroi de subvention à des centres d’accueil.
Aujourd’hui, sous l’impulsion de Dominique Ouattara, la Fondation Children of Africa possède son propre centre d’accueil pour enfants en situation difficile : ‘’La case des enfants’’. Mais, l'un des projets les plus importants de la Fondation est la construction de l'Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, qui ouvrira ses portes cette année. Bâti sur une parcelle de trois hectares, cet hôpital permettra de résorber les difficultés d’accès aux soins et contribuera à réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Il prendra également en compte la problématique de la transmission du VIH relative' de la mère et à l’enfant. Parallèlement, la Première Dame mène tin combat farouche contre les pires formes du travail des enfants en Côte d’Ivoire. À la tête du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants, elle multiplie les sensibilisations et les plaidoiries pour l'éradication de ce phénomène. Elle a même œuvré à l'élaboration d'un Plan d'Action National, dont l'objectif visait la réduction de manière significative des pires formes de travail des enfants en Côte d'Ivoire d'ici à 2014. Et grâce à ses actions, en juin 2012, la publication du rapport du Département d’Etat américain sur la lutte contre la traite dos personnes, reclassa la Côte d'Ivoire en catégorie 2, signe des avancées réalisées en, matière de lutte contre le travail des enfants. S’il est vrai qu'elle est très engagée pour la cause des enfants, Dominique Ouattara n’en demeure pas moins sensible à celle des femmes. Ainsi, elle a lancé, en décombre 2012, le Fonds d'Appui aux Femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI), qui a pour but d'améliorer le revenu de la gent féminine, faciliter leur indépendance financière, renforcer leur capacité entrepreneuriale et lutter contre le chômage. Enfin, Dominique Ouattara soutient activement la lutte contre la transmission mère-enfant, du SIDA. Sa vision pour l'avenir des enfants est celle d'une enfance sans VIH. C'est pourquoi, elle a adhéré à des associations réunissant les Premières Dames en faveur de la lutte contre le SIDA notamment réorganisation des Premières Dames d'Afrique contre le Sida en 2011 et l'Association Synergie Africaine. Depuis le 18 décembre 2014, elle est Ambassadeur spécial de PONUSIDA pour J'élimination de la transmission mère-enfant du SIDA. A. son actif également, plusieurs autres -distinctions aussi prestigieuses les unes que les autres : l’Ordre National du Mérité libanais au grade de Grand Cordon Prix de la World Cocoa Foundation (WCF) pour son engagement en faveur du bien-être des enfants ; Commandeur de la Légion d’horreur de de République Française Prix de la Fondation Crans * Montana, pour, ses actions en faveur de la' solidarité; de la démocratie, et de la Paix Officier de l'Ordre du Mérite de la Solidarité pour ses actions caritatives de secours social et d'assistance humanitaire ; Présidente d’Honneur de la Chambre Syndicale des Agents Immobiliers de Côte d'Ivoire (CSDAIM) .Toute chose, qui témoigne de la grandeur : d'âme et de la générosité sans fin de la Première Dame.
A la ville, Dominique et Alassane Ouattara sont aussi un exemple patent, de la coexistence pacifique  des religions. Elle la chrétienne, partage la vie de lui, le musulman, en toute quiétude. Sans accroc ni animosité. Une vraie leçon de vie le couple, qui a quatre enfants, donne toute à la Côte d'Ivoire.

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